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Églises de Polynésie

Catholicisme chinois à Tahiti

Catholicisme chinois à Tahiti

23 janvier 2001, célébration du Nouvel An chinois à l'église Maria no te Hau de Papeete. Danse du dragon devant Mgr Coppenrath et les prêtres de la paroisse catholique chinoise.

Inspirée par le concile Vatican II qui encourageait la prise en compte des cultures et des langues locales dans l'expression de la foi catholique, l'église catholique a créé en Polynésie française une paroisse de langue chinoise.
Elle a été aidée dans cette tâche par des missionnaires expulsés de Chine par le gouvernement communiste, au cours des années 1950, puis par des prêtres chinois ou Polynésiens d'origine chinoise (comme Lucien Law, premier prêtre polynésien-chinois, originaire de Raiatea et ordonné en 1964).
Les Polynésiens d'origine chinoise - "tinito" en tahitien - sont majoritairement de langue hakka. Ils se retrouvent pour la plupart dans l'église catholique, mais il existe aussi depuis les années 1960 une paroisse chinoise (Jourdain, à Papeete) au sein de l'église protestante historique (Eglise protestante ma'ohi) et une église chinoise indépendante, évangélique charismatique : l'église Alléluia.
Au début des années 1980, une scission au sein d'Alléluia a en outre donné naissance à l'Église du Nouveau Testament de Tahiti, une église chinoise prophétique.

(Photo G. Malogne-Fer, d.r.)