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Églises d'Océanie - Page 8

  • Louis Levant, itinéraire d’un pasteur pentecôtiste en Océanie française

    medium_louis2.2.jpgIl y a une semaine, le 14 octobre, le pasteur Louis Levant, ancien président des assemblées de Dieu de Polynésie française et pasteur de l’église d’Orovini à Papeete, quittait Tahiti pour retourner vivre dans son pays d’origine, la Nouvelle-Calédonie. Arrivé en Polynésie française en 1979, il a joué pendant 27 ans un rôle de tout premier plan dans l’émergence et la structuration de cette église, si bien que reprendre les principales étapes de son parcours, c’est aussi revisiter l’histoire du pentecôtisme polynésien. Je n’en reprendrai ici que quelques-unes.

    Vietnamien du pays minier néo-calédonien
    Né de parents vietnamiens, venus de l’Indochine française pour travailler dans les mines de nicklel, de chrome et de manganèse en Nouvelle-Calédonie, Louis Levant a grandi dans une famille de 14 enfants, installée à 400 kilomètres au nord de Nouméa. Comme ses parents, il fréquente alors l’église catholique. « La préoccupation première de mes parents, c’était de survivre », me disait-il lors d’un entretien en janvier 2001. « Mes parents travaillaient dans les mines, ils avaient un numéro, c’était peut-être plus facile pour le contremaître. Ils ont travaillé sur les mines de nickel, ils ont acheté un petit bouiboui et avec les économies après, ça s’est agrandi, le petit bouiboui est devenu un magasin ».

    Mobilité individuelle et conversion
    En 1970, Louis Levant part à Montpellier pour suivre des études de droit. « À cette époque, dit-il, je croyais en Dieu, c’est vrai, mais ma seule préoccupation, c’était de finir mes études, je voulais faire haute administration ou barreau, avec un ami mélanésien. » C’est là qu’il se convertit au pentecôtisme, des circonstances que l’on retrouve très fréquemment dans les itinéraires pentecôtistes : une mobilité sociale et géographique qui éloigne du milieu familial et renforce la conviction qu’il faut par soi-même trouver le moyen de « faire sa vie » ; la rencontre avec des jeunes qui vivent le christianisme non comme un héritage obligé mais un engagement personnel. À la même époque, l’organisation Youth With a Mission (Jeunesse en Mission) recrute, dans le quartier polynésien de Ponsonby à Auckland, de futurs « équipiers » parmi la jeune génération polynésienne née en Nouvelle-Zélande ou venue y étudier. Exode rural, migrations internationales, mobilité sociale : le pentecôtisme est d’abord une religion de la mobilité.
    A Montpellier, Louis Levant rencontre des étudiants pentecôtistes qui distribuent des bibles au restaurant universitaire. Il accepte leur invitation pour des réunions de jeunesse et de prière où l’on parle de guérisons, de vies transformées puis rejoint une petite église pentecôtiste de la région.

    Missions pentecôtistes dans le Pacifique francophone et protestantisme chinois
    L’action missionnaire des assemblées de Dieu françaises, qui s’organise à partir de 1955 (les assemblées elles-mêmes sont créées en 1932) se concentre sur les colonies françaises, qui accèdent à l’indépendance au cours des années 1960, et sur les DOM-TOM : Gabon, Haute-Volta, Côte d’Ivoire, ancienne Indochine, la Réunion. Elle est présente dès 1955 en Nouvelle-Calédonie. Mais son implantation en Polynésie française est beaucoup plus tardive et emprunte des chemins détournés (cf. article « Une histoire hakka ») : c’est d’abord au sein de la communauté chinoise de Tahiti, sous l’impulsion d’un évangéliste sino-américain, que le pentecôtisme y apparaît en 1967.
    En 1979, lorsque Louis Levant, devenu pasteur des assemblées, est appelé en Polynésie française pour seconder Roger Albert, il rejoint donc une église chinoise, l’église Alléluia dont Roger Albert est le pasteur depuis 1975. Son arrivée est liée à une crise survenue entre missionnaires français, sur une question essentielle et qui déterminera toute l’histoire du pentecôtisme polynésien : faut-il créer des églises communautaires, regroupant séparément les Chinois, les Polynésiens, les Popa’a (Européens, blancs) ou une seule église transculturelle ?
    Le pasteur Réaux, ancien missionnaire en Afrique, penche pour la première solution. Désavoué par la direction des missions, il crée l’église Morija, qui s’éteint en 1986. Devenu pasteur d’Alléluia, Louis Levant – comme Roger Albert – refuse tout repli communautaire, qu’il considère comme une forme de « racisme » et lance des campagnes d’évangélisation qui, en amenant à Alléluia des Polynésiens de toutes origines, entraîneront son licenciement en 1982.
    Les assemblées de Dieu polynésiennes sont donc nées de cette rupture entre la direction d’Alléluia et Louis Levant qui, suivi par 80% des fidèles environ, a lancé à cette époque, dans la vallée de Titioro, la première assemblée. Les années 1980 et 1990 ont vu l’essor rapide de cette église, à Tahiti (Papeete, presqu’île de Taravao) puis dans les îles. Dans le même temps, elle reste perçue par beaucoup de Polynésiens comme une affaire de Chinois, « les Alléluia » : jusque dans les années 2000, on entend dire que « ce sont des Vietnamiens qui font ça » (le beau-frère de Louis Levant, Albert Richardson, l’a rejoint en tant que missionnaire, mais l’église compte désormais plusieurs pasteurs locaux).

    Pasteur Levant sur RTV
    Sous la présidence de Louis Levant, les assemblées de Dieu ont créé plusieurs associations de jeunesse, installé des équipes d’aumônerie à l’hôpital et à la prison. Mais aucune de ces initiatives n’a eu un impact comparable à celui de la station de radio ouverte en 1997, te vevo o te tiaturira’a (RTV, la « radio de l’espoir »), première radio chrétienne en Polynésie française (1). En 2000, un sondage Louis Harris estimait à plus de 30000 le nombre de personnes qui connaissent RTV dans les îles Sous-le-Vent et entre 4400 et 7700 le nombre de ses auditeurs tout au long de la semaine.
    Parfois surnommé « pasteur gadget » par les fidèles, pour son goût immodéré des innovations technologiques, Louis Levant s’est beaucoup investi dans cette entreprise qui lui a ouvert les portes de beaucoup de foyers polynésiens, bien au-delà des murs de son église : dans leur voiture, au bureau, à la maison, des Polynésiens protestants, adventistes ou catholiques écoutent « Levant, le matin sur RTV ». Jusque dans les bureaux de l’église protestante ma’ohi, on entend RTV, qui ne se présente jamais comme la radio des assemblées (ce qu’elle est, objectivement) mais comme une radio « chrétienne ».
    Or, ce type de média entretient des affinités évidentes avec les attentes contemporaines vis-à-vis de la religion : une expérience personnelle, quelque chose de « spirituel mais pas religieux » que l’on peut construire en partie par soi-même en dehors de l’autorité institutionnelle, en lisant les livres des évangéliques nord-américains, en écoutant la radio ou en assistant aux concerts organisés par RTV – le québécois Luc Dumont, Exo.

    A suivre…
    En 2004, le pasteur Éric Barber a succédé à Louis Levant à la présidence des assemblées. De mère polynésienne, c’est avant tout un évangéliste, à l’initiative des missions lancées depuis 2000 aux îles Marquises, tandis que Louis Levant serait plutôt un « pasteur-berger », davantage tourné vers l’accompagnement des membres de l’église que vers la conquête de nouveaux membres. Louis Levant a choisi de suivre des formations à l’église Nouvelle Vie de Longueuil, une méga-église de la banlieue de Montréal avec laquelle il entretient depuis plusieurs années des relations suivies et qui est aussi un des pôles majeurs d’innovation au sein du pentecôtisme francophone. Un pôle qui contrebalance notamment l’orientation très conservatrice des assemblées de Dieu françaises et diffuse en particulier les méthodes du counseling ou psychologie chrétienne – un secteur qui connaît au sein du protestantisme évangélique un engouement considérable.
    Louis Levant a rejoint les assemblées néo-calédoniennes, historiquement proches des assemblées françaises du nord de la France (plus conservatrices qu’au Sud), afin de participer à la formation des pasteurs et à la mise en place d’un réseau pentecôtiste francophone dans le Pacifique. Une raison supplémentaire pour entreprendre l’étude sociologique du pentecôtisme et plus largement du protestantisme évangélique néo-calédonien qui, comme je le soulignais dans une note en juillet dernier, reste à faire.
     
     
    1. Il y a aujourd'hui en Polynésie française quatre stations de radio créées par des églises : l'église adventiste du septième jour, l'église catholique et, depuis peu, l'église protestante ma'ohi.

  • Deep Inside with the Holy Spirit : Surfeurs Chrétiens dans le Pacifique

    medium_CS_NZ_2.jpegAu début des années 1980, dans le sillage des différents mouvements de «sportifs chrétiens» qui voient alors le jour en terrain protestant évangélique nord-américain, de jeunes surfeurs australiens créent la première association de Surfeurs Chrétiens, destinée à évangéliser les milieux du surf, a priori bien éloignés des valeurs de modération et de la mise en ordre des vies personnelles prônées par le protestantisme évangélique. Mais les jeunes évangéliques, surtout ceux qui sont «nés dans l’église», ont aussi envie de se distinguer du rigorisme parental et de la société environnante trop «tièdes» en affirmant une identité chrétienne, radicale, moderne et sportive. C’est porté par cet effet de génération, puis par l’effet d’imitation lié à la médiatisation de plusieurs champions internationaux «chrétiens», que le mouvement, devenu Christian Surfers International (CSI) s’est implanté dès 1985 en Nouvelle-Zélande, puis aux Etats-Unis, en Afrique du Sud et en Grande-Bretagne (au cours des années 1990), en Europe et au Japon. En 2001, le mouvement brésilien  surfitas de Christo s’est affilié à CSI, suivi par d’autres associations sud-américaines. L’organisation évangélique charismatique Jeunesse en Mission (Youth With a Mission, l’une des plus importantes organisations missionnaires actuelles) a elle aussi fondé un «ministère» axé sur le surf, Surfers for  Missions International (SFMI), qui collabore avec CSI au sein du réseau mondial Surf Ministries International fondé en 1993.


    medium_logo_CS_NZ.2.jpegSelon son site Internet, CSI compte aujourd’hui des missions dans quinze pays et plus de 400 «ouvriers volontaires». Le mouvement vise surtout à exercer, par le biais de surfeurs professionnels médiatiques, une influence sur leur jeune public, en recourant à trois principales techniques :


    - L’organisation de compétitions internationales, sur le modèle de la Jesus Pro Am fondée en 1984 en Australie.
    - La formation des champions de surf « chrétiens » aux méthodes de communication-évangélisation, afin d’utiliser efficacement la couverture médiatique dont ils bénéficient.
    - La diffusion d’un ensemble de produits tels que tee-shirts, films, musiques, publications.


    medium_CS_Bible.jpeg En outre, CSI a développé une série d’activités destinées plus spécifiquement aux églises locales, selon une logique d’agence de moyens que l’on retrouve désormais de plus en plus en milieu protestant évangélique : ministères pour la famille, les jeunes, les médias, séminaires de formation, etc. Cette dynamique qui fonctionne en réseaux internationaux ouvre à chaque église des possibilités bien plus larges que ce qu’elle aurait pu mettre en œuvre dans le seul cadre de la congrégation locale.

    Elle témoigne enfin du fait que, pour les évangéliques, l’engagement ne s’arrête pas aux portes de l’église, loin s’en faut : tous les domaines de la vie sociale, économique, culturelle ou politique sont des terrains de mission car selon la formule utilisée par Loren Cunningham, fondateur de Jeunesse en Mission, «la course se joue à l’extérieur, dans le monde lui-même».

    Surfeurs Chrétiens à Tahiti

    En Polynésie française, le surf compte beaucoup de pratiquants amateurs et près de 300 licenciés. C’est un ancien équipier de Jeunesse en Mission, lui-même surfeur et shaper (affûteur de planches) réputé, qui est à l’origine de l'association Surfeurs Chrétiens Tahiti officiellement créée en 1998. L’année précédente, une campagne d’évangélisation menée à Tahiti par une équipe de SFMI, des équipiers locaux de Jeunesse en Mission et les Assemblées de Dieu de Polynésie française avait donné de premiers résultats encourageants. En 2001, l’association comptait 29 adhérents, dont 11 compétiteurs, un nombre modeste au regard du rôle au sein du surf polynésien et de l’impact médiatique que lui assure depuis 1999 la Sapinus Longboard Classique, une rencontre de niveau international qui a lieu chaque année sur la côte ouest de Tahiti. Le reste de l’année, les activités de Surfeurs Chrétiens Tahiti consistent, comme l’indiquent ses statuts, à organiser régulièrement «des animations de jeunesse avec projection de film de surf et concert de musique chrétienne sans alcool».

    Deep Inside : être loin dans le tube formé par une grande vague (lexique du surf)

  • Implantation pentecôtiste à Wallis et Futuna : migrations et missions en cascade

    Le dernier numéro (octobre 2006) de Pentecôte, la revue mensuelle des assemblées de Dieu françaises, publie un texte de Paulo Kavakava, converti wallisien qui y raconte ses premiers pas de missionnaire sur l’île de Futuna, en mars 2006. « L’église – précise-t-il – compte une vingtaine de personnes ». Les îles de Wallis et Futuna comptent aujourd’hui, selon ses estimations, « environ cinquante membres actifs ».
    L’implantation récente des assemblées de Dieu (principale dénomination pentecôtiste dans le monde) sur ces deux îles polynésiennes situées à 2100 kilomètres au nord-est de la Nouvelle-Calédonie et 3200 kilomètres au sud-ouest de la Polynésie française montre de manière tout à fait exemplaire les voies par lesquelles passe l’expansion mondiale du pentecôtisme.

    medium_Futuna.jpgLa population de Wallis et Futuna est très majoritairement catholique et le catholicisme, hérité des missions des pères maristes (arrivées à Wallis en 1837) y est fortement associé aux monarchies traditionnelles (un roi à Wallis, deux à Futuna) auxquelles la République française a ménagé de larges marges d’autonomie. On voit donc mal comment le pentecôtisme pourrait s’y implanter et défier les autorités familiales, coutumières, avec son message qui incite chaque individu à construire sa vie et à « gagner son salut » en se libérant des appartenances héritées et des obligations communautaires.
    Mais c’est oublier le rôle essentiel que jouent, en particulier dans le Pacifique, les flux migratoires dans le développement des nouveaux mouvements évangéliques et pentecôtistes. Wallis et Futuna connaissent en effet une situation similaire à celles de plusieurs petits pays du Pacifique anglophone, comme les îles Cook, Tuvalu ou Niue : un renversement démographique au profit des émigrés, plus nombreux que la population restée sur les îles d’origine. Depuis 1961, on estime que 17563 Wallisiens et Futuniens ont migré vers la Nouvelle-Calédonie, principalement dans la région de Nouméa, tandis qu’en 2003, on comptait 10088 habitants à Wallis et 4879 à Futuna.
    C’est au sein de cette population émigrée, moins directement soumise aux autorités communautaires de Wallis et Futuna, que les premières conversions au pentecôtisme ont eu lieu. A partir de là, deux dynamiques classiques de l’expansion pentecôtiste ont joué en faveur d’une implantation à Wallis et Futuna.
    - La première, c’est le rôle joué par l’évangélisation interpersonnelle. Etre pentecôtiste, c’est être missionnaire et les nouveaux fidèles s’efforcent donc très rapidement d’agir personnellement au sein de ce qu’un manuel pentecôtiste de « formation à la vie chrétienne » appelle leur « sphère d’influence » : amis, collègues de travail, famille. Dès lors, les relations maintenues entre l’île d’origine et les émigrés deviennent le vecteur d’une action missionnaire « douce », peu visible, qui prend par exemple la forme de discussions, de réunions de prière dans les maisons et prépare la seconde étape, plus institutionnelle et plus visible : l’organisation, sous la direction de pasteurs évangélistes professionnels appuyés par un groupe de fidèles de réunions publiques d’évangélisation.
    - La seconde dynamique, c’est celle des missions en cascade, que l’on retrouve dans tous les pays où le pentecôtisme se développe. C’est-à-dire que les nouvelles églises – et leurs nouveaux convertis enthousiastes – se tournent très vite vers de nouveaux terrains de mission, avant même bien souvent d’être elles-mêmes tout à fait stabilisées. Ce principe permet, comme l’a noté Bernard Boutter dans son étude des assemblées de Dieu de la Réunion, de faire passer les fidèles « de la situation passive d’évangélisés, à celle, active, de missionnaires ». Car les églises pentecôtistes, églises militantes tournées vers l’évangélisation, sont avant tout des églises du mouvement, où il faut continuellement « aller de l’avant », dans sa vie personnelle comme dans l’engagement collectif. Et elles trouvent dans cette espèce de fuite en avant un moyen de maintenir l’enthousiasme et la mobilisation de leurs fidèles. Cet enthousiasme est d’autant plus fort qu’il s’agit pour des émigrés de lancer la mission dans leur île d’origine.

    Revenons maintenant à Wallis et Futuna : c’est en 1999 qu’une assemblée de Dieu a été officiellement ouverte sur l’île de Wallis. En 2002, dans un article du magazine Tahiti Pacifique, Filihau Asi Talatini estimait à une trentaine le nombre de ses membres, soit un chiffre égal à celui avancé par le missionnaire wallisien Kavakava – ce qui semble témoigner d’une progression très limitée entre 2002 et 2006. Voici, selon le récit qu’en faisait en 2001 le pasteur Louis Levant, ancien président des assemblées de Dieu polynésiennes, les circonstances de cette implantation pentecôtiste à Wallis :
    « Ce qui s’est passé, c’est qu’en Nouvelle-Calédonie, il y a une grosse communauté wallisienne, et (…) de plus en plus de Wallisiens sont venus à l’Évangile dans le cadre des assemblées de Dieu (…). Et ce qui s’est passé, le roi de Wallis est tombé malade et il a dû être évasané [évacuation sanitaire, EVASAN]. Et dans le cadre des assemblées de Nouméa, il y avait quelqu’un de sa famille qui était donc pentecôtiste (…) et qui a demandé s’il voulait qu’on prie pour lui, si un pasteur des assemblées pouvait prier. Et c’est grâce à cette possibilité-là qu’on a eu un contact et ensuite, c’était les Wallisiens convertis de Nouméa qui ont ouvert la porte à Wallis ». (entretien du 20 décembre 2001, cité dans Pentecôtisme en Polynésie française, p. 50)
     
    Et c’est ainsi que le pentecôtisme est apparu à Wallis, puis que cette petite assemblée - qui ne compte pas plus d’une trentaine de membres après maintenant 7 ans d’existence - s'est lancée à son tour dans l’évangélisation de l’île voisine, avec notamment le concours d’un converti wallisien devenu lui-même missionnaire.
     
    A visiter : www.uvea-mo-futuna.com, un webzine consacré à l'actualité, à la recherche et aux échanges sur Wallis et Futuna.
     
     
    (Photo : église de Sausau, district de Sigave à Futuna . Photographe : Tony Wheeler, © Lonely Planet Images)